Sénégal-M’backé Baol : Retour au bercail après sa nomination de ministre : Gallo Ba » je vais être l’héritier des ministres prédécesseurs de M’backé disparus ou vivants ».
Une semaine après sa nomination de ministre de la fonction publique et de la transformation publique, Gallo Ba, Maire de M’backé Baol a regagné son bercail M’backé Baol ce dimanche.
Accueilli par une foule à l’entrée de la ville de Mbacké Baol, Gallo Ba a eu droit à un défilé de voitures à travers la ville jusqu’à chez lui à M’backé Barry.
Là devant chez lui, il s’adressera aux sénégalais et aux Mbackois en particulier.
D’abord Gallo Ba dira » je voudrai remercier le khalife général des mourides Cheikh Mountakha Bachirou Mbacké, celui des Baye Fall Serigne cheikh Moustapha Fall et l’ensemble des Khalife des différents penc de M’backé Baol ». Revenant sur sa nomination, le maire de M’backé Baol dit: » mes remerciements vont au chef de l’état Macky Sall qui à travers cette nomination veut s’adresser aux populations du département de M’backé Baol, pour son engagement et son soutien à tous les niveaux de les accompagner « .
Gallo Ba déclare » un gouvernement doit absolument refléter les réalités de chaque contrée du pays juridiquement et sociologiquement ». Mais , il est revenu largement sur les attentes des jeunes et des populations de son département. Gallo Ba dît » je veux être l’héritier de tous les fils de M’backé Baol qui ont été ministres avant moi. L’héritier de ceux qui sont déjà partis et ceux qui sont vivants aussi « . Aux jeunes, Gallo Ba dit » quand je venais de commencer la politique, on disait que je suis avec les jeunes et je ne serai jamais élu. Aujourd’hui,je suis avec eux et ils m’accompagneront pour toujours «
Gallo Ba, nouveau ministre de la République, hérite d’une ville où tout manque et où tout est obsolète. Gallo Ba est attendu sur tout : un hôpital moderne, une mairie moderne, un stade entamé et jamais fini, des rues jonchées de nids de poules, un chômage endémique des jeunes cadres, mais surtout une ville où le foncier est problématique avec deux océans de fosses septiques à ciel ouvert et aux vents des épidémies, mais une ville où l’eau salée vendue par la Sen Eau continue de tuer depuis trente cinq ans. Le travail vrai commence.
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