TABASKI/Touba-Mbacké : les prix des moutons sont exorbitants

TABASKI/Touba-Mbacké : les prix des moutons sont exorbitants
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A moins de quarante-huit heures de la célébration de la fête de Tabaski, les différents points de vente à Touba et Mbacké regorgent de moutons. Cette année la Tabaski se déroule dans un contexte particulier, avec la pandémie de Covid-19 et le début de la saison des pluies.

En cette veille de célébration de la fête de la Tabaski, les prix des moutons sont jugés exorbitants pour ne pas dire très chers dans les différents points de vente à Touba et Mbacké. Nombreux sont les clients qui préfèrent attendre les ultimes instants pour espérer se procurer un bélier. C’est le cas de Cheikh Diop trouvé dans un point de vente de la cité religieuse.

« L’année dernière, à pareille heure, j’avais déjà acheté mon mouton car les prix étaient très abordables. Mais pour ce présent évènement, on a constaté une grande majoration sur les prix. Avec la somme dont je dispose, je préfère attendre d’ici à la veille pour voir s’il y aura des améliorations ou pas », a-t-il lancé.

Au foirail de Mbacké, les clients n’ont pas encore affiché le sourire à cause de la cherté des prix des moutons. Toute de même, Moussa Ndiaye que nous avons aperçu avec son tout nouveau bélier, a laissé entendre : « les moutons sont vraiment très chers et nous sommes à deux jours de la Tabaski. Comme tôt ou tard, on doit acheter le mouton, mieux vaut le faire tout de suite et passer à autre chose ».

De leur côté, les vendeurs de moutons ne se frottent pas encore les mains du fait qu’ils n’ont pas encore vendu grand-chose. « Les clients viennent massivement mais pratiquement, n’achètent pas. Ce qui dit que nous n’avons pas encore vendu grand-chose », fulmine Amadou Sow, un vendeur.

Interrogé sur la cherté des prix, ce dernier de marteler sur l’impact de la covid-19 sur la Tabaski, il prévient : « cette année, les choses sont un peu compliquées. Certainement la covid-19 peut avoir des répercussions sur le nombre de sujets attendus. Économiquement  peut être que les populations n’ont pas assez de moyens pour s’approvisionner dans les pays limitrophes. Et même si les moutons viennent, leurs prix pourraient être très élevé puisque le nombre escompté peut ne pas être atteint. Je conseille donc aux populations comme l’a dit le ministre de l’élevage, d’acheter son mouton tôt pour éviter les spéculations ».

Des pères de famille ne savent plus à l’heure actuelle où donner de la tête parce que préoccupés à trouver un bélier pour la fête de l’Aid-El Kébir prévue le vendredi 31 juillet 2020. Ces « goorgoorlu » pour la plupart espèrent que le bon Dieu leur vienne en aide pour ne pas avoir honte aux yeux de leurs voisins, puisque la société est tel qu’on vous taxerait de pauvre ou vous verrait d’un mauvais œil lorsqu’au moment d’égorger un mouton vous n’en avez pas. Ce qui fatigue bon nombre de personnes.

Thier L’Oriiginal –  Senejet

Senejet

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