Il n’y a pas un seul quartier de Touba qui n’est pas desservi par les charrettes en cette période de Magal.
En effet, des charretiers de profession ou occasionnels s’adonnent à ce métier durant les jours précédant et ceux suivant ce grand évènement. Car le métier est une source considérable de profit.
Etre charretier pendant la période du Grand Magal de Touba génère des revenus considérables. D’où la transformation de certaines rues de la ville sainte en hippodrome avant, pendant et après cet évènement : «Je transporte des personnes pendant la période du Magal. Ce qui me permet d’avoir de quoi subvenir à mes besoins et ceux de ma famille pendant un certain temps», confie un charretier du nom de Cheikh Baye Fall.
Mais le charretier occasionnel n’est pas le seul à avoir embrassé ce métier pendant cette période. En effet, «Gora Mbaye», un vieux dont les jeunes charretiers appellent ainsi, révèle que cela fait déjà un bon bout de temps qu’il se transforme en conducteur de charrette durant les jours du Magal. C’est une façon comme une autre, selon lui, de gagner de quoi nourrir sa famille, surtout qu’il peut réussir à engranger d’énormes sommes d’argent. Ce métier qui profite à beaucoup de monde car générant des revenus n’est pas très bien perçu par certaines personnes qui pourtant l’empruntent pendant l’évènement.
En rappel, informe-t-on, en période de grand Magal, environ 37.000 à 40.000 charrettes circulent à l’intérieur de la ville de Touba. En dehors de cette période, leur nombre est estimé à 18.000.
Thier l’Oriiginal-Senejet
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